Extraits des écrits bahá’ís

Unité dans la diversité

«Vois les fleurs d’un jardin : bien que d’espèce, de forme, de couleur et de taille différentes, elles sont cependant rafraîchies par les ondées d’un même printemps, ravivées par les brises du même vent, revigorées par les rayons d’un même soleil, et leur diversité ajoute à leur charme et accroît leur beauté. Combien serait morne pour l’oeil un jardin où plantes, feuilles, fleurs, branches et arbres seraient calqués sur un même modèle et auraient la même couleur ! La diversité des tons, des formes et des dimensions fait la richesse et l’ornement du jardin dont ils rehaussent l’effet. De même, lorsque plusieurs modes de pensée, de tempérament et de caractère sont placés côte à côte sous le pouvoir et l’influence d’un agent unique, la gloire et la beauté de la perfection humaine se révèlent et deviennent manifestes.» —’Abdu’l-Bahá

Égalité de l’homme et de la femme

«Comme l’oiseau, l’humanité possède deux ailes, l’une mâle, l’autre femelle. Si les deux ailes ne sont pas également fortes et mues par une force commune, l’oiseau ne peut s’envoler vers le ciel. Selon l’esprit de ce cycle, les femmes doivent progresser et remplir leur mission dans tous les domaines de la vie, devenant ainsi les égales des hommes. Elles doivent être au même niveau qu’eux et jouir des mêmes droits.» —’Abdu’l-Bahá

Les enfants

«Considerez l’homme comme une mine riche en joyaux d’une valeur inestimable. Seule l’éducation peut révéler ses trésors enfouis et permettre à l’humanité d’en  bénéficier.» —Bahá’u’lláh

«Chaque enfant est, en puissance, la lumière du monde et, dans le même temps, son obscurité; c’est pourquoi la question de l’éducation doit être considérée comme de première importance.» —’Abdu’l-Bahá

Les jeunes

«Alors que les tendances mondiales dépeignent cette tranche d’âge comme étant problématique, perdue dans les affres d’une mutation physique et émotionnelle tumultueuse, indifférentes et introvertie, la communauté bahá’íe avance résolument dans la direction opposée, voyant à la place chez le pré-jeune un altruisme, un sens aigu de la justice, un enthousiasme à apprendre sur l’univers et un désir de contribuer à la construction d’un monde meilleur.» —Maison Universelle de Justice

Unité des religions

«Il n’est point douteux, en effet, que tous les peuples de la terre, à quelque race ou religion qu’ils appartiennent, tirent leur inspiration spirituelle d’une même source céleste et qu’ils sont les sujets d’un seul Dieu. La diversité des règles et ordonnances religieuses qui les régissent tient à la diversité même des besoins et exigences propres aux âges où elles leur furent révélées.» —Bahá’u’lláh

Abolition des préjugés

«Ne savez-vous pas pourquoi Nous vous avons tous créés de la même poussière? C’est pour que nul ne s’élève au-dessus des autres. Méditez sans cesse sur la manière dont vous fûtes créés. Puisque Nous vous avons tous faits d’une même substance, il vous incombe d’être comme une seule âme, allant d’un même pas, mangeant d’une même bouche et habitant la même terre afin que, du tréfonds de vous-mêmes, par vos actes et par vos œuvres, les signes de l’unité et l’essence du détachement puissent se manifester.» —Bahá’u’lláh

La science et la religion

«Quand la religion, délivrée de ses superstitions, de ses traditions et de ses dogmes inintelligibles, se trouvera en conformité avec la science, alors une grande force d’union et d’assainissement paraîtra dans le monde. Cette force détruira toutes les guerres, les conflits, les luttes et les discordes, et l’humanité sera unie dans la puissance de l’amour de Dieu.» —’Abdu’l-Bahá

La vie après la mort

«Comment envisage-t-on le but de tout voyage? Avec espoir et impatience. Il en va de même pour le terme de ce voyage terrestre. Dans l’autre monde, l’homme se retrouvera libéré des nombreuses infirmités qui aujourd’hui le font souffrir. Ceux qui ont franchi le cap de la mort ont leur propre monde. Ce monde n’est pas éloigné du nôtre; l’oeuvre qu’ils accomplissent, l’oeuvre du Royaume, est aussi notre oeuvre; mais elle est sanctifiée de ce que nous appelons le temps et l’espace. Notre temps est mesuré en fonction du soleil. Lorsqu’il n’y a plus de lever du soleil, ni de coucher du soleil, ce type de temps n’existe plus pour l’homme.»—’Abdu’l-Bahá

«L’homme, au début de son existence, est un être utérin embryonnaire. C’est pendant cette période utérine qu’il reçoit des dons et des moyens destinés à son existence humaine. Les forces et les pouvoirs nécessaires dans ce monde-ci sont donc attribués en cette période prénatale. En ce monde-ci, il aura besoin d’yeux : il les a reçus potentiellement dans l’autre. Il aura besoin d’oreilles : il les a obtenues depuis l’autre, toutes prêtes à fonctionner dès sa nouvelle vie. Les pouvoirs indispensables en ce monde lui furent conférés dans le monde utérin.Par conséquent, il doit aussi en ce monde terrestre se préparer pour la vie future. Les choses dont il aura besoin dans le monde du Royaume, il doit les obtenir ici-bas. De la même façon qu’il se prépare dans le sein de sa mère en y acquérant les forces qui seront nécessaires dans sa sphère d’existence, de même les forces indispensables à sa vie divine doivent être obtenues potentiellement en ce bas monde.»—’Abdu’l-Bahá