
Des œuvres d’art évoquent des histories personnelles de persécution
SYDNEY, Australie, publié le 25 décembre 2012
\nDes œuvres d’art, créées par un groupe d’artistes australo-iraniens, mettent en avant le problème de la persécution religieuse en Iran.À Sidney, une nouvelle exposition comprend des travaux d’artistes qui ont tous de la famille ou des amis qui ont été confrontés à l’oppression et à l’emprisonnement de la part du régime iranien, en particulier à cause de leur adhésion à la foi bahá’íe.\n\n
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L’artiste Mehrzad Mumtahan est le neveu de l’un des sept anciens responsables bahá’ís en Iran qui purgent actuellement chacun une peine de 20 ans d’emprisonnement. La sculpture en céramique de M. Mumtahan, intitulée Pieds turquoise, évoque la cruauté d’un châtiment couramment utilisé consistant à frapper la plante des pieds d’un prisonnier.
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« Elle exprime la vérité au sujet de l’injustice et de l’oppression et elle est très émouvante dans son authenticité. Bien que cette exposition dévoile une oppression épouvantable de l’autre côté de la planète, elle est, je pense, très australienne, par la manière dont les artistes se sont groupés, ont partagé, ont fait appel à leur créativité et à leurs dons et ont utilisé leur art pour parler… directement à nos émotions. »
\nBrendan Penzer, le directeur de la galerie, a exprimé son plaisir d’avoir eu la possibilité de présenter ces œuvres, assurant que son organisation avait une fière histoire d’organisation « d’expositions qui nous encouragent tous à engager le dialogue et le débat sur les importantes questions contemporaines culturelles, politiques, sociales et écologiques. »\n\n

Photographiés lors de l’ouverture de l’exposition le 15 décembre, nous pouvons voir, de gauche à droite : l’écrivaine Maryam Master ; le peintre et artiste numérique, Shadi Eshraghi ; Brendan Penzer, directeur de la galerie At the Vanishing Point-Contemporary Art Inc. ; Monir Rowshan, commissaire de l’exposition ; et l’artiste Mehrzad Mumtahan.
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Zhila, une bahá’íe australo-iranienne, photographiée en face de l’œuvre intitulée Cell Block 8 (Quartier cellulaire 8), qui raconte son histoire. L’œuvre de la photographe Leila Barbaro et de l’écrivaine Maryam Master raconte comment Zhila a donné naissance à son fils alors qu’elle était incarcérée pour ses croyances dans la prison tristement célèbre d’Évin à Téhéran.
\n\nLe député Philip Ruddock, membre de la Chambre des représentants d’Australie et ancien ministre de la Justice, était présent ce 15 décembre, à l’ouverture de l’exposition d’art organisée à Newtown, Sydney, qui comprenait des œuvres d’artistes dont la famille ou des amis ont dû faire face à la persécution et à l’emprisonnement de la part du régime iranien.
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- L’artiste Mehrzad Mumtahan est le neveu de l’un des sept anciens responsables bahá’ís en Iran qui purgent actuellement chacun une peine de 20 ans d’emprisonnement. La sculpture en céramique de M. Mumtahan, intitulée Pieds turquoise, évoque la cruauté d’un châtiment couramment utilisé consistant à frapper la plante des pieds d’un prisonnier.
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SYDNEY, Australie, publié le 25 décembre 2012 – Des œuvres d’art, créées par un groupe d’artistes australo-iraniens, mettent en avant le problème de la persécution religieuse en Iran.
À Sidney, une nouvelle exposition comprend des travaux d’artistes qui ont tous de la famille ou des amis qui ont été confrontés à l’oppression et à l’emprisonnement de la part du régime iranien, en particulier à cause de leur adhésion à la foi bahá’íe.
Ces artistes sont le peintre et artiste numérique Shadi Eshragi, l’écrivaine Maryam Master, la photographe Leila Barbaro et le céramiste et artiste multimédia Mehrzad Mumtahan. Ils espèrent que l’exposition – qui se tient à la galerie Vanishing Point-Contemporary Art Inc. à Newtown – contribuera à amplifier les appels pour le traitement juste de tous les citoyens iraniens.
Dans ces œuvres d’art, des histoires vécues sont racontées : celle d’une brillante et populaire jeune fille humiliée devant sa classe, puis renvoyée de son école ; celle de l’enlèvement et de l’incarcération d’un calme et modeste père de famille ; celle de l’emprisonnement d’une femme enceinte qui a dû accoucher derrière les barreaux ; et celle du renvoi à cause de ses croyances d’un professeur d’université respecté.
L’ouverture de l’exposition, le samedi 15 décembre, a réuni quelque 70 invités dont Catherine Cusack, membre de l’Assemblée législative de la Nouvelle-Galles du Sud, représentant le Premier ministre d’État Barry O’Farrell ; le député maire de Marrickville, le conseiller Emanuel Tsardoulias et le député Philip Ruddock.
Qualifiant l’exposition « d’incroyablement importante », Mme Cusack a déclaré : « Elle exprime la vérité au sujet de l’injustice et de l’oppression et elle est très émouvante dans son authenticité. Bien que cette exposition dévoile une oppression épouvantable de l’autre côté de la planète, elle est, je pense, très australienne, par la manière dont les artistes se sont groupés, ont partagé, ont fait appel à leur créativité et à leurs dons et ont utilisé leur art pour parler… directement à nos émotions. »
Brendan Penzer, le directeur de la galerie, a exprimé son plaisir d’avoir eu la possibilité de présenter ces œuvres, assurant que son organisation avait une fière histoire d’organisation « d’expositions qui nous encouragent tous à engager le dialogue et le débat sur les importantes questions contemporaines culturelles, politiques, sociales et écologiques. »
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- Photographiés lors de l’ouverture de l’exposition le 15 décembre, nous pouvons voir, de gauche à droite : l’écrivaine Maryam Master ; le peintre et artiste numérique, Shadi Eshraghi ; Brendan Penzer, directeur de la galerie At the Vanishing Point-Contemporary Art Inc. ; Monir Rowshan, commissaire de l’exposition ; et l’artiste Mehrzad Mumtahan.
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- Zhila, une bahá’íe australo-iranienne, photographiée en face de l’œuvre intitulée Cell Block 8 (Quartier cellulaire 8), qui raconte son histoire. L’œuvre de la photographe Leila Barbaro et de l’écrivaine Maryam Master raconte comment Zhila a donné naissance à son fils alors qu’elle était incarcérée pour ses croyances dans la prison tristement célèbre d’Évin à Téhéran.
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- Le député Philip Ruddock, membre de la Chambre des représentants d’Australie et ancien ministre de la Justice, était présent ce 15 décembre, à l’ouverture de l’exposition d’art organisée à Newtown, Sydney, qui comprenait des œuvres d’artistes dont la famille ou des amis ont dû faire face à la persécution et à l’emprisonnement de la part du régime iranien.
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