
Biographies des sept responsables bahá’ís: Jamaloddin Khanjani
Campagne « Sept jours pour se souvenir des Sept années d’incarcération des Sept responsables bahá’ís »
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Le 14 mai 2015 marque la septième année de l’emprisonnement des sept responsables bahá’ís, prisonniers de conscience en Iran. Ils ont été condamnés à 20 ans de réclusion pour des crimes qu’ils n’ont pas commis. La détention et la condamnation de ces bahá’ís ainsi que d’autres est un reflet de l’oppression à laquelle font face tous les Iraniens qui désirent la liberté et le progrès de leur pays.
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À partir du 14 mai 2015, et durant 7 jours, chaque journée sera dédiée à un des sept responsables bahá’ís emprisonnés injustement. Leurs biographies sont disponibles ci-dessous en français. Vous pouvez suivre également ces liens pour allemand et anglais.
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JAMALODDIN KHANJANI – arrêté le 14 mai 2008, chez lui, à Téhéran
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Jamaloddin Khanjani, 82 ans, était jadis le propriétaire d’une usine couronnée de succès. Il a perdu son entreprise après la révolution islamique de 1979, à cause de sa croyance dans la foi bahá’íe et il a passé ensuite la plupart des années 1980 à fuir sous la menace de mort des autorités iraniennes.
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Né le 27 juillet 1933 dans la ville de Sangsar, Monsieur Khanjani a grandi dans une ferme laitière dans la province de Semnan et n’a pas fait d’études au-delà du baccalauréat. Pourtant, sa personnalité dynamique l’a vite mené vers une carrière fructueuse dans l’industrie, ainsi qu’en tant que responsable dans le cadre de la communauté bahá’íe.
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Dans sa carrière professionnelle, il a démarré une usine de fabrication de briques, la première usine automatique de ce genre en Iran, employant plusieurs centaines de personnes. Au début des années 1980, il fut obligé de fermer son usine et l’abandonner, mettant ainsi la plupart de ses employés au chômage, à cause des persécutions auxquelles il faisait face en tant que bahá’í. Son usine fut ultérieurement confisquée par le gouvernement.
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Après cela, Monsieur Khanjani réussit à établir une ferme mécanisée sur les terrains possédés par sa famille. Néanmoins, les autorités lui imposèrent des restrictions, rendant ainsi son travail difficile. Ces restrictions s’étendirent jusqu’à ses enfants et ses proches, incluant le refus d’emprunts, la fermeture de leur lieu de travail, le contrôle de leurs affaires commerciales et l’interdiction de voyager à l’étranger.
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Monsieur Khanjani a épousé Ashraf Sobhani au milieu des années 1950. Ils ont quatre enfants : Farida Khanjani, 51 ans, chiropraticienne qui travaille en Chine. Maria Khanjani, 49 ans, artiste, mariée, deux enfants, habitant à Téhéran. Monsieur Alaeddin Khanjani, 48 ans, optométriste, qui habite à Téhéran, marié, avec deux enfants, et Madame Emilia Khanjani, 45 ans, mariée, qui a deux enfants et qui habite à Téhéran.
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