« Education is Not a Crime Day » célébré à Los Angeles
LOS ANGELES, publié le 3 mars 2015 – Plus de 1 100 personnes se sont rassemblées à l’hôtel Ace au centre de Los Angeles le vendredi 27 février pour honorer les bahá’ís qui ont été privés du droit à l’enseignement supérieur en Iran.
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Education is Not a Crime – Live 2015 (L’éducation n’est pas un crime – live 2015) était un événement majeur pour la campagne Education is Not a Crime (L’éducation n’est pas un crime) lancée en novembre 2014 par Maziar Bahari, journaliste et cinéaste irano-canadien qui a lui-même été emprisonné en Iran en 2009. La campagne a été inspirée par le film To Light a Candle (Allumer une bougie), un documentaire réalisé par M. Bahari.
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To Light a Candle met en évidence la résilience constructive des jeunes bahá’ís qui ont exprimé leur volonté de poursuivre leur éducation en développant un arrangement informel, appelé l’Institut bahá’í d’enseignement supérieur (IBES), grâce auquel ils pouvaient accéder à des études de niveau universitaire.
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Au cours du weekend des 27, 28 février et 1er mars, le film a été projeté dans plus de 300 localités à travers le monde, de l’Australie et la Nouvelle-Zélande au Canada, du Royaume-Uni au Brésil, et de l’Inde aux Pays-Bas. Il y a eu de nombreuses interviews de professeurs d’université qui servent de tuteurs bénévoles aux étudiants de l’IBES et le refus de l’accès à l’enseignement supérieur à la jeunesse bahá’íe d’Iran a été souligné. Articles et rapports ont été publiés sur de nombreux sites web, dont leDaily Beast, le Globe and Mail, Star Tribune, Australian Broadcasting Corporation (ABC), l’Irish Times, The Telegram, Pittsburg Post-Gazette, Amnesty International et World Religion News.
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Lors de cet événement à Los Angeles, des lettres de soutien à cet évènement ont été rendues publiques. Rédigées par Karen Basse, Janice Hahn, Alan Lowenthal et Edward Royce (président du comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis), quatre membres de la délégation du Congrès de Californie, ces lettres soulignent l’importance de l’éducation universelle.
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La soirée a été animée par un large éventail de prestations musicales qui alternaient avec des lectures de récits et des interviews, menées par M. Bahari, de bahá’ís au sujet de la persécution qu’ils avaient vécue en Iran.
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Sur scène, lors d’un échange avec l’acteur Rainn Wilson, le maître de cérémonie de la soirée, M. Bahari a déclaré que, lorsqu’il a appris l’histoire des bahá’ís, il a été « surpris par la façon dont ils ont résisté par le biais de l’éducation et de la non-violence ». Il a aussi ajouté que « de nombreuses personnes dans le monde entier ont besoin de s’inspirer des bahá’ís ».
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L’actriceEva LaRue a prêté sa voix à un récit dramatique émouvant, écrit par Alistair Taylor. Ce récit est basé sur les pensées de Keyvan Rahimian – un bahá’í condamné à 4 ans de prison pour sa participation à l’IBES – tandis qu’il attendait son assignation pour commencer son incarcération.
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De plus, Quattro Sound, un ensemble instrumental sélectionné pour un Grammy Award, a interprété un morceau entraînant et rythmé.
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Puis, M. Bahari a interviewé Farideh Samimi, l’épouse d’un des huit membres de la deuxième Assemblée spirituelle nationale(l’organisme national gouvernant l’ensemble des bahá’ís) d’Iran qui ont été arrêtés, sommairement jugés et exécutés en décembre 1981.
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L’acteur Justin Baldoni a narré l’histoire imaginaire d’une jeune femme nommée Behfar qui, en tentant de passer au lycée les examens de qualification pour l’université, se voit refuser la permission de s’asseoir pendant les examens parce qu’elle est bahá’íe. Elle déclare alors que « le gouvernement ne m’empêchera jamais d’étudier. L’éducation est l’un des 12 piliers de notre religion ».
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M. Bahari a également interviewé Marjan Davoudi qui a été expulsée de l’université au début des années 1980. Elle a raconté que le doyen de l’université lui avait dit : « Vous n’êtes pas humaine. Vous êtes inférieure à un animal. Fichez le camp de mon bureau. » Bien qu’elle ait eu le cœur brisé, elle s’est dit à ce moment là qu’elle ne cesserait jamais d’apprendre. Elle a eu plus tard la possibilité de suivre des cours par correspondance à l’université de l’Indiana, expliquant que tous les documents étaient des photocopies, à l’exception d’un seul manuel original conservé dans un endroit centralisé. Il lui a fallu douze années pour obtenir son diplôme de licence à l’université de l’Indiana.
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Plus tard, l’acteur Anthony Azizi a lu une histoire touchante qui dépeignait Sonia, une étudiante bahá’íe imaginaire, qui a appris très jeune que les bahá’ís ne mentent pas sur leur identité religieuse. Elle a été mise à l’épreuve lorsque la remise de son prix de meilleure étudiante de son lycée a été subordonné au fait qu’elle renie sa foi. Elle a refusé, a perdu sa chance d’aller à l’université et s’est finalement inscrite à l’IBES.
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Un des trois courts extraits de To Light a Candle a suivi ce récit. M. Bahari a ensuite ajouté que le gouvernement iranien est prêt à porter n’importe quelle accusation contre les bahá’ís, mais la nature de ses accusations est telle qu’elles attisent en fait la curiosité de la jeunesse musulmane à propos de la foi bahá’íe.
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Le programme de deux heures s’est terminé par un final musical vivant et rythmé, rassemblant Ozomatli, Quattro Sound, Ellis Hall et K.C. Porter – une manière appropriée pour mettre fin à une soirée qui, si elle a comporté beaucoup de moments sombres, était aussi plein d’exemples inspirants. En fin de compte, c’était la célébration de la résilience de la communauté bahá’íe d’Iran face à l’adversité.
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