\n\nLa 11e Convention internationale bahá’íe a marqué le 50e anniversaire de la Convention inaugurale en 1963 au cours de laquelle la
Maison universelle de justice, le conseil gouvernant international de la foi bahá’íe , avait été élue pour la première fois.\n\n
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Une élection mondiale
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Une photo de groupe de la 11e Convention internationale bahá’íe. Le bouquet de roses au premier plan marque l’absence des délégués d’Iran.
\n\nLa Convention a vu l’élection des neuf membres de la Maison universelle de justice pour les cinq prochaines années. Dans un procédé électoral unique, toutes formes de campagne, de propagande électorale et de nomination sont strictement évitées. Au lieu de cela, après un temps réflexion dans la prière, les délégués rassemblés ont écrit sur leur bulletin de vote, en silence et en secret, les noms des neuf personnes qu’ils ont estimées être les plus aptes à servir au sein de cette institution.\n\nPendant plus de trois heures, les représentants ont défilé sur la scène afin déposer leurs bulletins de vote dans une simple urne en bois. Le lendemain, le résultat a été proclamé et les nouveaux membres de la Maison universelle de justice ont reçu un accueil chaleureux et respectueux de la part de l’assemblée des délégués. Lire : Les bahá’ís élisent la Maison universelle de justice Et La Maison universelle de justice est élue.\n\n
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Une communauté en apprentissage
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Des délégués à la 11e Convention internationale bahá’íe prenant leur place dans la file d’attente afin de partager leurs idées et expériences.
\n\nDes sessions consultatives étaient au cœur des réunions au cours desquelles les délégués de plus de 150 pays – des femmes et des hommes représentatifs de tous les milieux et de toutes les origines – ont eu l’occasion de partager leurs réflexions, leurs expériences et leurs idées dans le cadre d’un processus d’apprentissage mondial.\n\n<L’objectif principal des délibérations avait été exposé dans une lettre de la Maison universelle de justice, présentée à la Convention. Ce message décrit le travail qui occupe la communauté bahá’íe alors qu’elle s’efforce de contribuer à l’avancement spirituel et matériel de la civilisation.\n\nBeaucoup des idées partagées par diverses localités du monde entier – particulièrement celles concernant les efforts des jeunes gens pour prendre en charge l’éducation spirituelle des plus jeunes qu’eux – ont eu une résonance universelle pour les délégués.\n\n«
Je commence à m’identifier à ce dont les gens parlent et je vois les mêmes défis auxquels nous sommes confrontés et comment les gens parviennent à les surmonter, a dit Nancy Oloro Robarts, une déléguée de l’Ouganda.
Et je commence à me rendre compte que le monde bahá’í est Un. »\n\nXimena Osorio de Colombie a remarqué un changement visible dans l’image qui se dégage de la Communauté internationale bahá’íe actuelle.\n\n«
Parfois, nous ne le réalisons pas parce que nous sommes dans notre propre pays, en train de considérer nos propres défis, a-t-elle déclaré.
Mais lorsque nous venons ici nous pouvons voir que les choses avancent, que nous changeons et que nous construisons une culture qui est différente. »\n\n«
Et tous ces différents éléments et activités que nous essayons d’appliquer au simple niveau local ont un impact à l’échelle mondiale. »\n\n
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Hommage aux bahá’ís d’Iran
\n.\n\nLes sessions de travail comprenaient plusieurs présentations musicales émouvantes de différents pays. Dans l’une d’entre elles, des délégués de la République démocratique du Congo ont spécialement rendu hommage à la communauté bahá’íe d’Iran qui souffre depuis longtemps.\n\n
Les sessions consultatives étaient entrecoupées de représentations musicales émouvantes de différents pays, dont une qui a été dédiée aux bahá’ís d’Iran.
\n\nL’absence des bahá’ís d’Iran – où la communauté bahá’íe fait face à une violente persécution et où son administration a été dissoute – était marquée par un bouquet de roses rouges placé sur le devant de la scène pendant toute la durée de la Convention.\n\n
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Vision et confiance
\n.\n\nAlors que les délégués sont rentrés dans leurs pays respectifs, tous ont été encouragés par ces mots de la Maison universelle de justice : « On voit … la communauté bahá’íe continuer à progresser, sur chaque front, gagnant en compréhension, impatiente de tirer des enseignements de l’expérience, prête à assumer de nouvelles tâches… »\n\n
La célébration de deux jours saints au tombeau de Bahá’u’lláh faisait partie du programme de la Convention internationale bahá’íe. Les commémorations ont marqué l’évènement sacré du Ridván, la période la plus sainte du calendrier bahá’í.
\n\nVijitha Serasinghe, un membre de l’Assemblée spirituelle nationale du Sri Lanka, a déclaré qu’à la fois sa vision et sa confiance ont été accrues par sa participation à la Convention.\n\n«
Je vois l’unité dans la diversité et aussi la réalité de l’unité du genre humain, a expliqué M. Serasinghe.
J’ai le sentiment très fort de retourner mener à bien nos activités avec beaucoup plus de confiance qu’auparavant. »\n\n
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