« Chaque enfant est, en puissance, la lumière du monde et, en même temps, son obscurité. » L'amour universel de ’Abdu’l-Bahá pour les enfants, sa manière de les traiter, la qualité de l'attention qu'il leur porta et son traitement adulte à leur égard a été richement documenté. Les enfants sont le trésor le plus précieux qu'une communauté puisse posséder, car en eux se trouvent la promesse et la garantie de l'avenir. ’Abdu’l-Bahá nous enseigne ainsi que « L'éducation et la formation des enfants sont au nombre des actes les plus méritoires de l'humanité » et si « l'humanité déploie tous ses efforts pour accomplir cette tâche , [...] alors ce monde obscur sera illuminé et cette terrestre demeure se transformera en paradis ». Il appartient non seulement aux parents d'éduquer leurs enfants, mais la communauté et les nations en sont également responsables. L'éducation doit être matérielle, spirituelle et humaine. « (...) en ce cycle nouveau, l'éducation et la formation sont prescrites dans le Livre de Dieu, non à titre volontaire mais obligatoire. Ainsi est-il enjoint au père et à la mère, en tant que devoir, de déployer tous leurs efforts pour former leur fille et leur fils, pour les nourrir au sein du savoir et les élever dans l'intimité des sciences et des arts. S'ils faisaient preuve de négligence en ce domaine, ils seraient tenus pour responsables et mériteraient des reproches en présence du Seigneur sévère. » « La toute première nécessité, la plus urgente, est la promotion de l'éducation. Il est inconcevable qu'une nation parvienne à la prospérité et au succès sans se préoccuper de ce problème capital et fondamental. L'ignorance est la principale raison du déclin et de la chute des peuples. »