
La persécution des bahá’ís en Iran s’étend à tous les domaines de la vie
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« Les attaques menées contre les bahá’ís en Iran représentent l’un des cas les plus flagrants au monde de persécution religieuse soutenue par l’État », a déclaré Heiner Bielefeldt, le rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de croyance des Nations unies.
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Prenant la parole le 6 mars 2013, à Genève, lors d’une conférence organisée dans le cadre de la 22e session du Conseil des droits de l’homme, M. Bielefeldt a commenté la parution d’un nouveau rapport de la Communauté internationale bahá’íe, qui décrit de façon détaillée les violences croissantes exercées contre les bahá’ís iraniens et l’impunité totale dont bénéficient les agresseurs.
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\n« Il s’agit, en fait, d’un des cas les plus flagrants de persécution étatique », a-t-il expliqué, faisant remarquer que la répression à laquelle les bahá’ís font face couvre « tous les domaines d’activité publique, des dispositions concernant le droit de la famille jusqu’à la scolarisation, l’éducation et la sécurité. »
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Il a demandé aux participants de cette conférence – rassemblant quelque 50 représentants de gouvernements, des Nations unies et d’organisations non-gouvernementales – de se représenter l’impact qu’une persécution d’une telle ampleur peut avoir sur un individu alors qu’il franchit les étapes de la vie.
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« Imaginez ce que cela représente pour un jeune enfant, à l’école, peut-être même au jardin d’enfants, parfois même à l’âge préscolaire, d’être exposé à la stigmatisation, de s’entendre dire que sa famille a quelque chose de fondamentalement mauvais, qu’il doit changer, qu’il doit s’adapter », a précisé M. Bielefeldt.
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Il a poursuivi : « Puis, alors que l’enfant atteint l’âge d’entreprendre des études supérieures, le problème est maintenant d’y accéder. Nous avons de très nombreux cas de bahá’ís qui ont été renvoyés des universités et d’autres secteurs de l’éducation supérieure. »
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« Imaginez ce que cela représente pour une personne qui veut obtenir une bonne situation dans la vie, trouver un travail. Un bahá’í n’a pas la moindre possibilité d’obtenir un poste dans le secteur public [travail]. Mais même dans le secteur privé, il y a du harcèlement et de la stigmatisation. »
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« Comment une personne peut-elle fonder famille si, dans le droit de la famille, il n’y a pas de procédure officielle reconnue pour les bahá’ís afin de contracter des mariages légitimes ? », a-t-il questionné, en notant que cette carence affecte des préoccupations allant de l’héritage aux droits de garde.
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« Les attaques ne s’achèvent même pas avec le décès », a-t-il encore ajouté. « Il y a les cas de profanation de cimetières… [de] cimetières ayant aussi été détruits au bulldozer par des inconnus. »
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Se référent au rapport, intitulé Violence with Impunity : Acts of aggression against Iran’s Baha’i community (Violence avec impunité : actes d’agression contre la communauté bahá’íe d’Iran), M. Bielefelt a confirmé que la violence envers les bahá’ís iraniens – et la mesure dans laquelle les agresseurs échappent aux poursuites pour leurs crimes – est manifeste.
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« Les bahá’ís doivent non seulement s’attendre à l’absence de protection, mais les agences gouvernementales sont, très souvent, des pouvoirs malveillants, hostiles. »
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„Die Bahá’í sind allen Formen staatlicher Feindseligkeiten ausgesetzt, die man sich nur vorstellen kann. Das ist eine dramatische Situation“, sagte Heiner Bielefeldt, UN-Sonderberichterstatter über das Recht auf Religionsfreiheit, anlässlich eines neuen Berichts der Internationalen Bahá’í-Gemeinde.
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Genf, 18. März 2013 – „Die Bahá’í sind allen Formen staatlicher Feindseligkeiten ausgesetzt, die man sich nur vorstellen kann. Das ist eine dramatische Situation“, sagte der UN-Sonderberichterstatter über das Recht auf Religionsfreiheit, Heiner Bielefeldt, anlässlich eines neuen Berichts der Internationalen Bahá’í-Gemeinde.
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Prof. Heiner Bielefeldt
Der Bericht wurde anlässlich der 22. Sitzung des UN-Menschenrechtsrates in Genf der Öffentlichkeit vorgestellt. Er dokumentiert die zunehmende Gewalt gegen iranische Bahá’í und die vollkommene Straflosigkeit, die die Angreifer im Iran genießen.
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„Dies ist wirklich einer der offensichtlichsten Fälle staatlicher Verfolgung”, sagte er und fügte hinzu, dass sich die Unterdrückung der Bahá’í „auf alle Gebiete staatlicher Aktivitäten – vom Familienrecht über Schulbildung, Ausbildung und Sicherheit“ erstreckt.
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Er rief in Erinnerung, wie stark eine solch breit gefasste Verfolgung einen Menschen im Verlauf seines Lebens beeinträchtige. „Stellen Sie sich vor, was dies für ein Schulkind, Kindergartenkind oder gar Kleinkind bedeutet. Mit dem Stigma behaftet zu sein, dass mit deiner Familie etwas nicht stimmt, das Du Dich verändern und anpassen musst”, sagte Bielefeldt, der im Hauptberuf Professor für Menschenrechtspolitik an der Universität Nürnberg-Erlangen ist. „Wenn man dann das Alter der Hochschulbildung erreicht hat, ist das Problem wie man die Zulassung bekommen soll“, fügte er hinzu. „Wir haben zahlreiche Fälle, in denen Bahá’í aus Universitäten und anderen Hochschuleinrichtungen ausgeschlossen wurden.“
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„Und stellen Sie sich vor was es bedeutet, wenn ein Mensch seinen Platz im Leben sucht, einen Arbeitsplatz. Es gibt für Bahá’í nicht die geringste Chance, im öffentlichen Dienst angestellt zu werden. Doch selbst in der Privatwirtschaft wird gemobbt und gebrandmarkt. Wie kann ein Mensch eine Familie gründen, wenn es keinen rechtlichen Raum für Bahá’í gibt, eine Ehe rechtskräftig zu schließen?“, fragte Bielefeldt und wies darauf hin, dass dieser Mangel eine große Bandbreite von Anliegen – von Erbschaftsrecht bis Sorgerecht – nach sich zieht. Angriffe hörten noch nicht einmal mit dem Tod auf, ergänzte er. „Friedhöfe werden entweiht und sogar mit Planierraupen eingeebnet.“
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Mit Blick auf den Bericht „Violence with Impunity: Acts of aggression against Iran’s Baha’i community“, sagte Bielefeld, dass die zunehmende Gewalt gegen iranische Bahá’í und das Ausmaß, in dem Angreifer straffrei ausgehen, offensichtlich ist. „Bahá’í müssen nicht nur darauf gefasst sein, dass sie nicht geschützt werden. Regierungsbehörden sind oft ablehnend und feindselig gesinnt.“
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